Première voiture 100% électrique pour la marque de Goodwood, l’annonce devient immédiatement un évènement planétaire. En effet, le lancement de la Rolls-Royce Spectre suscite une extraordinaire émulation dans l’univers de l’automobile et au-delà…
“Promesse tenue et engagement accompli”, c’est ainsi que s’ouvre le dossier de presse du constructeur britannique pour présenter celle qui a la lourde responsabilité de poser les fondamentaux de l’avenir électrique de Rolls-Royce. Ce sublime “Super Coupé” ultra luxe et 100% électrique est par nature le successeur de la célèbre Phantom Coupé. La Rolls-Royce Spectre a été élaborée dès le premier coup de crayon avec l’intention de créer une voiture 100% électrique. Pour ce faire, elle utilise une nouvelle architecture entièrement en aluminium. Une véritable prouesse d’ingénierie, qui selon le constructeur, pourrait être adaptée aux modèles Phantom, Cullinan et Ghost. “Spectre possède toutes les qualités qui ont assuré la légende Rolls-Royce.”, explique Torsten Müller-Ötvös, président-directeur général de Rolls-Royce Motor Cars “Cette incroyable automobile, conçue dès le départ comme notre premier modèle entièrement électrique, est silencieuse, puissante et démontre à quel point Rolls-Royce est parfaitement adaptée à l’électrification. Le groupe motopropulseur tout électrique de Spectre assurera le succès et la pertinence durables de la marque tout en augmentant considérablement la définition de chaque caractéristique qui fait d’une Rolls-Royce une Rolls-Royce”. Ici, bien plus qu’ailleurs, la perfection est un maître mot. “C’est une culture, une attitude et une philosophie” comme aime le dire Torsten Müller-Ötvös. En 1900, le co-fondateur de Rolls-Royce, Charles Rolls, a prophétisé un avenir électrique pour l’automobile. Aujourd’hui, plus de 120 ans plus tard, le moment est venu pour la marque d’accomplir la prophétie de son père fondateur. Et c’est, sans aucun doute, de la plus belle des manières que celle-ci réalise le rêve d’un visionnaire. En quelques chiffres voici de quoi la Spectre est capable. Tout d’abord, les essais : un voyage de plus de 2,5 millions de kilomètres, soit une utilisation qui s’étire sur 400 ans. Depuis les régions les plus extrêmes du globe (jusqu’à – 40° et au-delà des + 50°) et sur toutes les routes du monde, dont la célèbre French Riviera et ses routes de montagnes réputées pour leurs difficultés. Côté design, l’intérieur de la Spectre devait se réinventer, par conséquent, les designers ont puisé leur inspiration dans des univers éloignés de l’automobile, notamment la haute couture, la sculpture moderniste, le design nautique et l’art moderne. Elle est également la première automobile contemporaine et de série à s’offrir des roues de 23 pouces. Ensuite, c’est un florilège d’attentions dont l’éclairage intérieur qui mériterait un chapitre entier, un autre encore pour évoquer la suspension Planar et puis un autre aussi pour vous parler des performances exceptionnelles de son moteur électrique capable de vous propulser (en douceur) de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. Un nouveau monde existe désormais chez Rolls-Royce, un monde merveilleux où tout n’est que douceur, silence, élégance, beauté et très haute technologie.
Les premières voitures clients seront livrées au quatrième trimestre 2023. Pour plus d’informations, contactez-nous au +377 97 97 97 30. Les pré-commandes sont ouvertes à Monaco.
En octobre dernier, Mercedes-BENZ a dévoilé le modèle EQE SUV, un véhicule tout chemin 100% électrique qui constitue une filiation avec la berline EQE. Son autonomie portée à 590 kilomètres (EQE 350+) et sa polyvalence sont des atouts de choix pour les futurs clients.
L’EQE SUV ne se résume évidemment pas qu’à son autonomie et à sa polyvalence. Son style tout d’abord, hérite sans complexe de l’EQS SUV, sa ligne fluide en atteste, où rien ne dépasse, à l’image de ses poignées affleurantes. La carrosserie affiche de jolis galbes que l’on retrouve de la proue à la poupe au niveau des épaulements. Avec ses 4,86 de longueur, ses 1,94 de large et son mètre 69 de hauteur, l’EQE SUV offre une belle stature, profitant à l’espace à bord. Un intérieur justement, où vous serez accueillis par l’Hyperscreen, une dalle de 141 cm regroupant le tableau de bord numérique de 12,3 pouces, un écran central de 17,7 pouces et écran passager de 12,3 pouces (en option). Effet garanti et toujours aussi impressionnant. L’habitacle se pare d’un équipement complet pour votre confort et votre sécurité : climatisation bizone, caméra de recul, régulateur de vitesse ou encore une pompe à chaleur utilisant les calories émises par le groupe motopropulseur pour chauffer l’habitacle. Le SUV EQE est équipé d’une batterie lithium-ion de 90,6 kWh. Elle alimente un moteur placé à l’arrière produisant 292 chevaux (EQE SUV 350+ et 350 4Matic) L’EQE SUV 500 4Matic offre 408 chevaux pour une autonomie maximale de 547 kilomètres.
Deux modèles AMG sont également disponibles : EQE 43 AMG 4matic avec 476 chevaux et 626 chevaux pour l’EQE 53 AMG offrant alors 470 kilomètres d’autonomie. Ce modèle très performant peut l’être davantage s’il est équipé du pack optionnel “Dynamic Plus” portant ainsi la puissance à 687 chevaux et son couple à 1 000 Nm. Les versions AMG sont dotées de série de la suspension pneumatique adaptative et de roues arrière directrices. Une technologie disponible en option sur les autres modèles de la gamme. Pour conclure, l’EQE SUV offre une large gamme permettant à chacun de trouver le modèle qui lui convient le mieux. Une voiture très polyvalente, utile et agréable au quotidien, joyeuse et bien pratique pour les week-ends en famille.
Un style intemporel dicté par la fonction, une phrase qui en dit long sur la vocation de cet authentique 4×4. Il n’existe que pour répondre aux besoins de son propriétaire. Retour à la genèse du 4×4.
Avant tout, un mot sur la marque Ineos Grenadier. Elle a été créée en 2017 par Jim Ratcliffe, un milliardaire anglais et ingénieur chimiste de formation, mais Jim est surtout un passionné d’automobiles et d’aventures. Son entreprise Ineos, un groupe de chimie fondé en 1998, détient 33% de l’écurie de F1 Mercedes, c’est dire si l’homme est impliqué dans l’univers de l’automobile. C’est en faisant le constat que le marché du “vrai” 4×4 utilitaire avait disparu qu’il décide de créer le sien. Ineos Automotive Limited est alors fondée. Il s’entoure d’une équipe de professionnels du secteur automobile afin d’apporter un regard nouveau sur le développement et la construction d’un 4×4. Le Grenadier est un véhicule 4×4 sans aucun compromis. Proposé en 3 versions : Utility Wagon 2 places ou 5 places et le Station Wagon 5 places. Véritable “bourreau de travail” ce sont les mots de Jim Ratcliffe, le Grenadier est construit dans un but précis : vous servir tous les jours, par tous les temps, dans n’importe quel pays, dans toutes les situations et plus elles seront difficiles, plus vous saurez avoir fait le bon choix. Bref, un outil “sans chichi, partant de zéro, nous n’avons pas eu à faire de compromis.”, ce sont aussi les mots de Jim…
Avec le Grenadier c’est un retour aux premières heures du 4×4, tout en utilisant les plus de 80 années d’expérience dans cet univers. Son design évoque incontestablement les 4×4 emblématiques du passé, avec zéro superflu esthétique. Rappelez-vous en préambule nous écrivions “un style dicté par la fonction”. En effet, le Grenadier est un 4X4 construit avec de sérieuses performances tout-terrain. Il est équipé́ de moteurs efficients (essence et Diesel BMW), d’un châssis échelle, d’une transmission à quatre roues motrices permanente, d’essieux rigides, et peut inclure jusqu’à trois verrouillages de différentiel. En s’inspirant des meilleurs 4X4 de l’histoire et en s’associant à des fournisseurs de référence, INEOS Automotive a conçu une machine vraiment performante, mais aussi confortable, pratique, durable et fiable pour répondre aux attentes des conducteurs de 4×4 du XXIe siècle.
Fiche technique Utility Wagon 5 places (essence)
Moteur : origine BMW – 6 cylindres 3l. Puissance : 286 chevaux Couple : 450 Nm Boîte de vitesses : ZF à 8 rapports Vitesse maximale : 160 km/h Garantie : 5 ans
Très prochainement, Mercedes-Maybach va présenter sa toute nouvelle limousine. Une incroyable voiture conçue comme de la haute couture. Elle sera proposée en série très limitée au niveau mondial dès le début de l’année 2023.
Le sur-mesure n’est pas ici une simple annonce, mais un fait bien réel. En effet, cette limousine construite sur-mesure, utilise des matériaux nobles et un savoir-faire des plus raffinés. L’audace est bien sûr au rendez-vous jouant sur des combinaisons de couleurs et de matériaux inhabituelles inspirées de la mode, comme le bleu nautique contrastant avec un rose clair scintillant et un élégant blanc cristal. Le cuir nappa, quant à lui, se conjugue avec un tissu bouclé et des éléments décoratifs particulièrement élégants. Rien n’est trop beau pour elle. “L’art de la haute couture et celui du design automobile fusionnent ici, afin de créer quelque chose de totalement nouveau”, a déclaré Gorden Wagener, directeur du design chez Mercedes-Benz Group AG. Pour cette voiture unique en son genre, la marque a eu le désir d’en faire une véritable icône d’excellence. Elle incarne “la pureté sensuelle” selon Gorden Wagener. La Mercedes-Maybach est aussi la rencontre entre hier et demain. Outre la très haute technologie mise à disposition dans son habitacle, servant le confort et la sécurité, la Mercedes-Maybach s’autorise une peinture exclusive qui n’est pas sans rappeler les modèles des années 50.
La partie supérieure et les roues forgées typiques de Maybach sont peintes en bleu marine foncé, alors que la partie inférieure et les côtés s’offrent un rose clair lumineux. Une combinaison de couleurs inhabituelle qui forcément interpelle le regard. L’intérieur est très clairement inspiré de la haute couture, l’élégance est de mise. Souci du détail, théâtralisation millimétrée quand il s’agit de jouer avec l’éclairage, précision des contrastes, tout en mêlant bien sûr haute technologie et confort. Le niveau de prestations du concept “Haute Voiture” ira au-delà des attentes de sa clientèle raffinée. Une limousine haute couture comme il n’en existe nulle par ailleurs.
Le concept SEEN du chef Olivier da Costa s’installe à Nice. Ouvert depuis le 1er mars au dernier étage de l’Anantara Plaza, face à la promenade des Anglais, ce restaurant singulier garantit une expérience unique tant par son ambiance, que par ses saveurs.
C’est une première réalisée en beauté ! Mercredi 1er mars, le restaurant SEEN Nice, concept créé par le chef-entrepreneur Olivier da Costa, a officiellement ouvert ses portes au public. Situé à deux pas de la promenade des Anglais, au 6ème étage du majestueux Anantara Plaza tout juste rénové sur l’Avenue de Verdun, il propose un moment coupé du monde, hors du temps, au cœur d’une décoration inspirée de la tendance art déco des années 1920.
Dès l’entrée, c’est une ambiance chaleureuse et naturelle avec un plafond végétal agrémenté de fleurs violettes, qui accueille les visiteurs les plus curieux. Au bar, les barmans s’affairent, shakers en mains, à la préparation des premières boissons, tandis que plus loin, la cuisine ouverte permet d’observer la brigade s’empresser de sortir les meilleures assiettes. Confortablement installé à table, sur la terrasse ou dans la salle intérieure, le restaurant offre une vue panoramique imprenable sur le jardin Albert Ier, ainsi que sur la mer Méditerranée. Une façon réussie d’accomplir l’un de ses objectifs : « Voir et être vu. » La mer justement, a été l’inspiration principale du studio d’architecture David Collins Studio qui a pensé le lieu de manière circulaire, du mobilier jusqu’aux luminaires, pour procurer « une atmosphère rappelant la vie marine ». « C’est vraiment très joli », s’exclame un client. « La vue est exceptionnelle », confirme un autre.
Un voyage qui ravit les papilles
Après s’être installé à Sao Paulo en 2017, Lisbonne en 2018, et Bangkok en 2019, c’est en France que le chef franco-portugais aux 7 concepts et 22 restaurants dispatchés aux quatre coins du globe, a choisi de poser ses valises avec SEEN. Un goût certain pour l’aventure et l’international qui se retrouve tant parmi les membres du personnel originaires d’Italie, du Portugal ou encore du Brésil, que sur le menu où saveurs et plats typiques du monde entier se côtoient.
Pas besoin donc, de faire un choix entre un repas méditerranéen, asiatique ou sud-américain : sur la carte richement fournie, la traditionnelle « pissaladière » niçoise fréquente les « gnocchi croustillants à la caprese », ou encore les makis « thon épicé » et « veggie ». Si de nombreux plats sont composés de viande ou de poisson, les végétariens peuvent également se faire plaisir avec des mets de la carte ou adaptés à la demande. Pour Trends, le « carpaccio de betterave » accompagné de sa fêta émiettée, d’un léger filet de jus d’orange et de ses noix de macadamia caramélisées pour l’aspect croquant, est définitivement un coup de cœur. Côté bar, l’offre est tout aussi éclectique et cosmopolite. Du Moscow Mule à la mousse gingembrée faite au siphon, jusqu’au plus inédit « Last Word » à base de gin, chartreuse verte, maraschino et jus de citron vert, en passant par une sélection de mocktails gourmands, chez SEEN, il y en a pour tous les goûts et toutes les exigences !
SEEN Nice
12 Rooftop Avenue de Verdun, 06000, Nice
Horaires :
– Petit-déjeuner panoramique de 7h00 à 11h00 – Déjeuner : du lundi au samedi de 12h00 à 15h00 – Brunch by SEEN : tous les dimanches de 12h30 à 15h30
Depuis octobre 2022, la marque Sème répand ses valeurs de respect et d’authenticité. À travers des pièces intemporelles et faites en France du tissage à la confection, sa fondatrice Agathe Schmitt, entend donner un nouveau souffle à la mode et remettre en avant le goût de la qualité et l’unicité des savoir-faire textiles français.
Sème, c’est l’histoire d’une idée, d’une volonté : celle de donner naissance à une marque de prêt-à-porter éthique, écologique et 100 % made in France. Celle de « redonner du sens à la mode et aux vêtements », résume sa fondatrice. Comme une semence que l’on planterait et que l’on laisserait grandir, c’est en octobre 2022, sous l’impulsion d’Agathe Schmitt, que « ce projet » a pris racine et vu le jour. Dans la collection, on retrouve une veste, une chemise, un jean, un pantalon, une pochette et un sac, déclinés en deux couleurs et adaptés aux différentes morphologies de l’homme et de la femme. Des « intemporels » avec du « style », pour répondre à « une logique d’écoresponsabilité, on veut qu’ils durent dans le temps, qu’ils puissent être transmis, et pour ça, il faut que la qualité soit avec ».
Ces valeurs et cette «passion pour la mode », c’est de son enfance qu’Agathe Schmitt les tient. Née d’un père travaillant dans le textile et d’une mère styliste, l’Haut-Rhinoise d’origine reconnaît elle-même avoir toujours « baigné » dans le milieu de l’étoffe. Une submersion qui, très tôt, lui donne ce goût «pour le vêtement et surtout pour les produits de bonne qualité au niveau de la matière première, et donc du tissu. » C’est pourtant après avoir travaillé au sein d’un grand magasin parisien du groupe LVMH, qu’elle constate la difficulté à trouver des marques de prêt-à-porter qui allient « savoir-faire, authenticité et transparence, avec un prix autre que celui des créateurs ou du luxe,alors que c’était ce que les acheteuses me demandaient », déplore-t-elle.
Sauvegarder les savoir-faire
Si l’industrie textile française est aujourd’hui en péril, Sème se donne pour mission de la conserver. Une ambition familiale que la jeune entrepreneure de 35 ans partage avec son père, Pierre Schmitt, aujourd’hui PDG de Velcorex, Emanuel Lang, Tissage des Chaumes et Philea Textiles. Des entreprises datant respectivement de 1828, 1856, 1908 et 1998 et dotées d’un savoir-faire unique et historique. « Cela fait dix ans que je vois mon père se battre pour sauvegarder quatre usines textiles en Alsace. Je voyais toutes ces qualités incroyables à disposition, c’est ce qui m’a fait oser franchir le pas », avoue Agathe Schmitt.
Chez Sème, aucun tissu donc, ne provient de l’étranger pour être uniquement assemblé en France. De la filature jusqu’au lavage en passant par le tissage, la teinture, l’ennoblissement, la conception et la confection, chaque étape est réalisée dans une usine française dédiée. « Ce que les gens ne savent pas, c’est que la chemise qu’ils portent représente un minimum de trois ou quatre étapes qui sont chacune le fruit d’un savoir-faire et donc d’une usine. Si l’une d’entre-elles disparait en France, c’est une maîtrise qui est perdue », appuie la créatrice.
Agir en transparence
« On parle de mode responsable mais c’est quoi ? C’est une mode qui respecte la matière et les individus ». Au cœur des valeurs essentielles de Sème : l’honnêteté et la transparence. En se déclarant 100 % made in France, la marque souhaite que le consommateur sache et comprenne la signification de cette appellation. Sur le site, la composition, le nombre de kilomètres parcourus et les départements des différentes étapes de production sont inscrits pour chaque pièce. « Je ne voulais pas m’arrêter aux coutures, mais apporter une traçabilité qui va au-delà et être en mesure de la prouver avec les usines derrière », déclare l’alsacienne.
À l’inverse d’un vêtement produit en Asie qui traverse 65 000 kilomètres pour rejoindre les rayons des magasins français, un habit Sème en parcoure 2500 au maximum. Un circuit court, qui répond à une volonté de maintenir les sept étapes de création sur le territoire national et de respecter l’environnement.
Pour ce qui est du prix, 245€ pour le jean en lin, pièce phare de la collection, là encore, Sème en détaille l’origine avec précision : 4 % pour le développement, 15 % pour les matières, 19 % pour la confection, 2 % pour le transport, 10 % de TVA et 40 % de marge. Un tarif qui a pour objectif de rémunérer équitablement tous les acteurs et les savoir-faire de la chaine de valeur. Afin de rendre la marque accessible à tous, le paiement en trois ou quatre fois a été mis en place : « L’année dernière, j’ai fait une campagne de financement participatif. Sur les plus de 600 commandes, j’ai autant de personnes qui peuvent se permettre ce montant-là, que des personnes qui n’ont pas forcément le pouvoir d’achat mais qui veulent se procurer un vêtement de qualité et revoir leur mode de consommation », explique-t-elle.
Des ambitions grandissantes
Désormais âgée d’un peu plus de quatre mois, l’entreprise a évolué et les retours « sont encourageants et poussent à continuer de se battre pour ce projet ». « C’est assez incroyable parce qu’une vraie prise de conscience s’opère. J’ai deux clientes qui m’ont un jour dit qu’elles étaient contentes de retrouver avec Sème, la qualité de chemise qu’elles avaient autrefois avec une autre marque. Les consommateurs se rendent compte par eux-mêmes que la qualité des vêtements a baissé ces dix dernières années », affirme Agathe Schmitt.
Avec une clientèle qui grandit tant par une notoriété croissante sur internet, qu’au fil d’événements éphémères organisés dans toute la France, la fondatrice souhaite continuer d’informer sur l’importance de réfléchir sa manière de consommer et prévoit également d’élargir sa gamme de vêtements dans le futur. « On n’oublie pas d’où on vient, des matières, des usines. Mais à terme, on aimerait asseoir ces bases et proposer des déclinaisons plus larges avec d’autres tissus, d’autres couleurs », précise l’alsacienne. Les 6 et 7 mai prochains, Sème sera présente au salon du made in France de Lyon et un événement au sein du concept-store Safe situé dans le 3ème arrondissement de Paris, devrait être prévu courant du mois d’avril.
Retrouvez jusqu’au 22 mars 2023 sur la Promenade des Anglais, l’exposition époustouflante « Portraits croisés » du célèbre photographe Sacha Goldberger.
Par Sérine Dasse
Pierre Richard – Spermatozoide
Au rendez-vous 38 photos de vos acteurs, chanteurs, comédiens, et écrivains préférés tous transformés en personnalités historiques d’antan. Retrouvez ainsi, François Berléand, en Victor Hugo ou encore Kev Adams en Joconde. Une exposition à ciel ouvert, qui émerveillera les esprits créatifs.
Penelope Bagieu Exorciste
Bien qu’elle offre un nouveau souffle au monde de la photo, cette série fut créée dans des conditions touchantes. Retour en 2020 : en pleine crise du COVID-19. Le gouvernement déclare la culture comme « non-essentielle ». C’est un grand coup de maillet pour les artistes et pour les Français.
Olivia Ruiz Barbarella
Ces deux mots, résonnent et font écho dans l’esprit de Sacha, et décide avec l’aide de plusieurs artistes, de lancer la série « Non-essentiel » devenu par la suite « Portraits Croisés ». Guidé par une idée simple, le photographe, choisit de croiser des personnalités de la culture d’aujourd’hui (non essentielles) avec des œuvres, et des artistes de la culture passée, au sens large du terme (encore moins essentielle). Un projet soutenu par la fondation Cultura qui fait vivre, aimer et rend accessible la culture à tous depuis 2012, des valeurs essentielles que partage également l’artiste.
M – Charlot
Le photographe, voit les choses en grand… En très grand même !
Kev Adams Monalisa
Tout recommence en 2008, lorsque Sacha reprend des études de photographie à l’école des Gobelins. Il est révélé en France grâce à ses séries sur sa grand-mère « Mamika », puis successivement l’artiste certifie son art avec ses séries Super Flemish, interprétation « Renaissance » des super-héros populaires. Depuis 15 ans, il produit et réalise des séries de photos sensationnelles en mobilisant entre 50 et 150 personnes. Le virtuose de l’objectif, navigue entre les époques à travers des costumes et des décors remplis d’histoire. C’est notamment le cas de la série Secret Eden, exigeant la participation de 130 personnes sur une durée de 3 an. Une série donnant naissance à 17 diptyques d’époques différentes et 50 portraits. En 2021, avec son projet « Les CompagnonsRenaissance » Sacha Goldberger, remporte le prix du ministère de la Culture, « 1 immeuble, 1 œuvre », est devient l’ambassadeur de la marque Leica. Désormais il élabore une nouvelle série sur le féminisme à travers le prisme des films d’Alfred Hitchcock.
Depuis le 13 octobre et jusqu’au 16 avril prochain, le musée des Arts décoratifs met à l’honneur une décennie exceptionnelle dans le cadre de son exposition « Années 80, Mode, design et graphisme en France ». Pour l’occasion, plusieurs centaines d’œuvres nous replongent au cœur d’une période riche en changements politiques et culturels.
« La fête est ce lieu d’échange, de passion, de mise en lien des artistes et des gens », déclarait Jack Lang, ancien ministre de la Culture, au Figaro. De la mode au graphisme, en passant par le design, c’est cette décennie de « fête » et de « passion », celle des années 1980, que le musée des Arts décoratifs a souhaité remettre sur le devant de la scène. Depuis le 13 octobre et jusqu’au 16 avril prochain, ce sont 700 œuvres témoignant d’une génération gagnée par une émancipation nouvelle, une créativité sans faille, et une extravagance sans pareille, qui sont exposées en plein cœur de la capitale.
À travers trois thèmes réunissant « une nouvelle ère politique et culturelle », « le design en effervescence » et « le look des années 80 », l’exposition nous permet de remonter quarante ans dans l’histoire pour s’imprégner de l’unicité des créations de Philippe Starck, de la vision décalée de Jean Paul Gaultier et des images intemporelles de Jean-Paul Goude. Années de chamboulements culturels où libération des corps et liberté d’expression sont de rigueur, elles annoncent également un virage politique. Par leur arrivée au gouvernement en 1981, François Mitterrand, alors président de la République, et Jack Lang, ministre de la Culture, marquent le début d’une époque où la communication visuelle atteint une place centrale dans le marketing, où la musique devient une célébration nationale chaque 21 juin dès 1982, et où la mode est un art reconnu notamment avec la fondation de l’Institut français de la mode en 1986.
C’est avec son affiche de campagne présidentielle en 1981, que François Mitterrand marque un nouveau tournant : désormais la communication se veut visuelle, le graphisme et l’art de manier les mots pour former un slogan deviennent essentiels. Avec des modes de consommation qui évoluent, deux types de communication se distinguent entre l’affiche aux messages sociaux, politiques et culturels, et la publicité à des fins commerciales.
Peu à peu, les médias aussi se réinventent : Claude Maggiori retravaille les couvertures de Libération, alors qu’Étienne Robial créé un graphisme adapté à la télévision en couleurs, qui connait ses heures de gloire. L’esthétique règne en maitre pour créer une identité visuelle forte et captiver une audience toujours plus avide de nouveauté.
Parler de mode dans les années 1980, revient à évoquer le début d’une nouvelle ère. À bas les codes traditionnels et bonjour le postmodernisme saupoudré d’un grain de folie ! Si la décennie précédente était bercée par une tendance aux tissus fluides de couleurs chaudes caractéristiques des 70’s, les couturiers se laissent désormais tenter par des vêtements audacieux, plus près du corps qui oscillent entre paillettes éblouissantes et couleurs flash. Véritable moyen d’expression, la mode devient vectrice de nombreux messages pour des stylistes émergents comme Élisabeth de Senneville ou Jean-Charles de Castelbajac.
Si auparavant on ne parlait de mode presque qu’exclusivement au féminin, les vêtements pour hommes deviennent le terrain de jeu à peine exploré des couturiers, qui n’hésitent plus à ajouter une touche masculine dans leurs défilés. En plein essor du prêt-à-porter, des marques comme Naf Naf ou Kookaï s’imposent et des personnalités françaises et japonaises telles que Thierry Mugler, Jean Paul Gaultier, Issey Miyake ou encore Yohji Yamamoto, se démarquent comme les nouveaux créateurs friands de transgression, d’impertinence et désireux de rendre la mode accessible à tous. Cela est notamment être possible grâce à l’émergence des ventes par correspondance : en 1977 et 1983 Sonia Rykiel et Jean Paul Gaultier sont respectivement pionniers en la matière à travers une collaboration avec 3 Suisses.
Catalogue Années 80. Mode, design et graphisme en France —304 pages, 350 illustrations, 23 x 30 cm, Relié, coupe à bords francs, 49€ Édition Les Arts Décoratifs Diffusé par L’EntreLivres Distribué par BLDD
D’innovation et de design
Côté design le constat est tout aussi éclectique ! En 1979, le VIA (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement), impulsé par le ministère de l’Industrie, donne des « Cartes blanches » à différents créateurs. C’est alors toute une génération de designers aux styles et aux personnalités singulières qui tire son épingle du jeu et est mise en avant : on parle d’Olivier Gagnère, Martine Bedin, Philippe Starck ou encore Élizabeth Garouste et Mattia Bonetti.
L’émergence de ces artistes coïncide avec l’apparition de lieux où les différentes disciplines artistiques se rencontrent et où vie festive s’entremêle avec vie culturelle : dans les galeries Perkal, Avant-Scène et Gladys Mougin, les cafés, ou encore les clubs, l’art et l’inspiration sont partout, faisant de chaque endroit parisien un lieu représentatif de son époque, unique et excentrique.
Dévoilée en octobre dernier, la nouvelle Classe A été déclinée en deux modèles distincts : Berline et Compacte, et offre de nombreuses améliorations au niveau de sa conception générale. Une Mercedes-benz en parfaite harmonie avec son époque et clairement adaptée aux souhaits de ses clients.
Sportive et musclée, la ligne de la nouvelle Classe A évoque la puissance et le dynamisme. La vue de face est dominée par son capot à double bossage accentuant le tempérament nerveux de cette Classe A. Son caractère sportif est également souligné par des roues affleurantes à l’extérieur, avec quatre modèles de jantes supplémentaires dans des tailles allant jusqu’à 19 pouces. On trouve aussi des jantes en alliage léger peintes en noir brillant (en option) avec un rebord brillant pour la ligne AMG. Le nouveau diffuseur arrière et les feux arrière à LED de série apportent un véritable plus en matière de design, de jour comme de nuit. L’exclusivité de ses lignes se retrouve également dans l’habitacle de cette nouvelle Classe A. Le point culminant est bien entendu l’affichage à double écran autonome avec un écran de 7 pouces et un second de 10,25 pouces, occupant ainsi le devant de la scène. L’architecture intérieure, unique dans cette gamme, donne lieu à une ambiance lumineuse très futuriste. Le volant, élément indispensable, a été entièrement revisité. Il a bénéficié de toutes les attentions, recevant désormais des commandes tactiles à l’instar de la Classe C et est recouvert de l’excellent cuir nappa de série. Ses sièges confort de haute qualité soulignent la sportivité de la Classe A en accord avec ses prétentions extérieures. D’autres options fonctionnelles sont évidemment disponibles. Notamment en ce qui concerne la finition de la peinture, la sellerie, les garnitures ou encore les roues, vous pourrez alors configurer votre véhicule comme vous le souhaitez. Plus numérique et plus intelligente que jamais, la nouvelle Classe A, s’équipe de la dernière génération de MBUX. Une solution intuitive à utiliser et capable désormais : d’apprendre. Les Classe A nouvelles générations seront disponibles dès le mois de janvier prochain. Les commandes sont dores et déjà ouvertes.
Fiche technique Classe A 200
Moteur : 4 cylindres turbo 1.3 l + Moteur électrique Puissance : 177 chevaux Couple : 270 Nm Boite de vitesses : DCT à 7 rapports Vitesse maximale : 225 km/h
La journée internationale des femmes est célébrée ce mercredi 8 mars 2023. Mise en place en 1975 par l’Organisation des nations unies, elle a pour objectif de sensibiliser et d’agir en faveur des droits des femmes et de l’égalité des sexes. Pour cette occasion, nous vous présentons cinq personnalités féminines qui ont eu un impact sur la Principauté de Monaco et la Riviera française, tant par leur talent, que leurs actions et leurs ambitions.
Suzanne Lenglen (1899-1938) – Star internationale du tennis
Rien ne prédestinait réellement Suzanne Lenglen au tennis, si ce n’est un cadeau de son père en 1910, lorsqu’elle a environ douze ans : sa première raquette. Sportive et déterminée dans l’âme, son talent pour ce sport se veut presque immédiat et en 1914, à 15 ans, elle est sacrée championne du monde sur terre battue. Durant la première Guerre mondiale, c’est à Nice, ville où sa famille passe traditionnellement l’hiver, qu’elle pose ses valises. L’adolescente continue de s’entrainer ardemment, notamment au Nice Lawn Tennis Club. C’est en 1919, à seulement 20 ans, qu’elle se projette sur la scène internationale en remportant le tournoi de Wimbledon, face à Dorothy Lambert Chambers, une Britannique d’une quarantaine d’années.
214 tournois remportés, 3 médailles olympiques, 6 fois championne de France, 6 fois championne du monde, un palmarès unique qui place la joueuse au rang de première star internationale du tennis féminin. En révolutionnant le monde du sport, la tenniswoman révolutionne également le monde de la mode en apportant un nouveau souffle aux tenues qu’elle porte : « Une jupe courte, généralement plissée, arrêtée au genou, (…), le cardigan ainsi qu’un bandeau de tulle retenant ses cheveux », décrit l’historien Ralph Schor.
Malgré sa disparition en 1938, Suzanne Lenglen reste un symbole tant pour le tennis féminin, que pour la liberté et l’émancipation qu’elle représentait à une époque où les femmes étaient encore enfermées dans des carcans. Aujourd’hui, « la divine » comme elle est surnommée, continue de vivre à Nice comme dans l’univers du tennis : la rue du Nice Lawn Tennis Club s’intitule Avenue Suzanne Lenglen et un court à son nom, le deuxième plus grand du stade Roland-Garros, a été inauguré en 1994.
Sarah Bernhardt (1844-1923) – L’Étoile du théâtre
Sarah Bernhardt
Elle est qualifiée d’étoile, de star internationale, d’« impératrice du théâtre », et pour cause : Sarah Bernhardt est la première actrice à avoir interprété les pièces les plus célèbres de Molière, Shakespeare, ou Victor Hugo, sur les scènes des cinq continents. C’est en 1859 que l’adolescente d’alors 15 ans, fait ses premiers pas dans le théâtre en intégrant le conservatoire d’art dramatique de Paris, dont elle ressort en 1862 pour rejoindre la Comédie-Française. Quatre ans plus tard, elle en en renvoyée pour avoir giflé une secrétaire, mais poursuit rapidement sa carrière théâtrale en signant un contrat avec le Théâtre de l’Odéon. Dès lors et jusqu’en 1922, son excentricité, son talent et son style de jeu qui lui est propre, lui valent applaudissements et succès à répétition.
À partir des années 1880, elle donne une dimension mondiale à sa carrière en conquérant le cœur des spectateurs anglais, américains, australiens ou encore russes avec la compagnie qu’elle a fondée. En 1879, c’est à Monaco qu’elle déchaine les passions à l’occasion de l’inauguration de l’Opéra de Monte-Carlo, dont la construction a été chapeautée par Charles Garnier. Elle continuera de s’y produire régulièrement jusqu’à sa mort. La Principauté ne l’a d’ailleurs jamais oubliée : en 2019, le Théâtre Princesse Grace a accueilli une pièce, Inoubliable Sarah Bernhardt, basée sur un texte de Joëlle Fossier et interprétée par Geneviève Casile, où la célèbre actrice a repris vie sur scène, encore une fois, pour raconter les moments forts de sa carrière unique.
Marie-Laure de Noailles (1902-1970) – Placer l’art au cœur de sa vie
Mécène, collectionneuse, peintre et écrivain, Marie-Laure Bischoffsheim de son nom de jeune fille, cumule les activités artistiques. Une passion, sans doute héritée de son éducation bourgeoise, de l’importante collection d’œuvres qui lui est léguée au décès de son père et de son amitié avec Jean Cocteau qui lui ouvre les portes du monde des avant-gardes. Une passion, qu’elle partage également avec son mari, le Vicomte Charles de Noailles, qu’elle épouse à Grasse, en 1923. Ensemble, ils vivent au gré des courants artistiques, du cubisme au surréalisme, ils collectionnent, pratiquent le mécénat et mettent un point d’honneur à aider les artistes en devenir à se frayer un chemin sur le devant de la scène.
Véritable amoureuse de la Provence sur laquelle elle écrit un livre, elle fait bâtir avec son époux la villa Noailles à Hyères, entre 1924 et 1932. Pensé par l’architecte Robert Mallet-Stevens, ce lieu singulier est empreint d’une modernité presque inédite pour son époque. Grande amatrice d’événements mondains, Marie-Laure de Noailles organise régulièrement des bals à thèmes, où des artistes émergents ont l’opportunité de présenter leurs réalisations et où peintres, compositeurs, philosophes et autres amis du couple, se côtoient. Ainsi, Diego Giacometti, Francis Poulenc, Salvador Dali, Jean Cocteau ou encore Jacques Lacan y défilent, faisant de la villa, un lieu « où s’écrivit une part extraordinaire de l’histoire culturelle et artistique du XXème siècle ».
Aujourd’hui, après 100 ans d’existence, la villa Noailles continue d’être un endroit où l’art règne en maitre. En 2017, elle a officiellement obtenu le statut de Centre d’art d’intérêt national et perpétue ainsi l’ambition qu’avaient Marie-Laure et Charles de Noailles : celle de soutenir et de mettre en avant les artistes quelle que soit leur discipline.
Niki de Saint Phalle (1930-2002) – L’artiste engagée
« Pour moi, mes sculptures représentent le monde de la femme amplifié, la folie des grandeurs des femmes, la femme dans le monde d’aujourd’hui, la femme au pouvoir », déclare Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle alias Niki de Saint Phalle en 1965. Ce pouvoir des femmes, l’artiste franco-américaine en a fait son inspiration première. À travers ses sculptures féministes et ses peintures marquantes qui lui ont permis d’atteindre la renommée internationale, ce sont des messages sur l’émancipation des femmes, la lutte contre la violence et contre les discriminations que Niki de Saint Phalle a souhaité transmettre. L’art comme outil politique, l’art comme exutoire pour « calm(er) le chaos qui agitait (son) âme », à la suite d’un viol qu’elle subit alors qu’elle n’est qu’une enfant.
Les Nanas, dont les premières voient le jour en 1964, font aujourd’hui partie de ses œuvres les plus connues. Ces sculptures en papier mâché, aux formes généreuses, à la taille impressionnante et aux couleurs flamboyantes, témoignent de la volonté de l’artiste de se défaire de tous les diktats qui reposent sur les épaules des femmes et de tous les codes imposés par la société. « Elles sont elles-mêmes, elles n’ont pas besoin de mecs, elles sont libres, elles sont joyeuses », assure Niki de Saint Phalle lors d’une interview.
En 2001, la plasticienne fait don au musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice de 190 œuvres, qui font aujourd’hui partie intégrante de la collection permanente du musée. Le choix de la Cité des Anges n’a pas été fait au hasard : berceau du mouvement international du Nouveau Réalisme, c’est dans le cadre du festival éponyme organisé à la galerie Muratore, que Niki de Saint Phalle se rend à Nice en 1961 et y réalise l’un des tableaux de sa célèbre série d’action-tir.
Jeanne Moreau (1928-2017) – Vivre pour jouer
Elle reste ancrée dans nos mémoires pour ses rôles dans Touchez pas au grisbi, Les Liaisons dangereuses, Jules et Jim ou La vieille qui marchait dans la mer. Avec 65 ans de carrière et plus de 130 films à son actif, Jeanne Moreau a marqué l’histoire du cinéma français. C’est au théâtre, sur les planches de la Comédie-Française, que l’actrice fait ses premiers pas sur scène, mais c’est en 1950 que son histoire d’amour avec le grand écran débute.
Plus rien ne l’arrête alors. Des années 1950 jusqu’aux années 2000, Jeanne Moreau interprète parfois jusqu’à cinq rôles différents par an, au cinéma. « Un personnage, c’est comme une peau qu’on jette mais qui vous laisse des traces. C’est une façon merveilleuse d’apprendre à connaître l’humanité », affirme-t-elle.
Son métier, l’actrice le vit pleinement jusque sur le tapis rouge du Festival de Cannes. Figurant parmi les onze femmes à en avoir présidé le jury depuis sa création en 1946, elle se distingue pour avoir tenu ce rôle deux fois, en 1975 et en 1995 et pour avoir été la première maitresse de cérémonie de l’histoire du festival, en 1975. Cette attache à la Côte d’Azur, elle la démontre tout au long de sa carrière tant par son interprétation de Jackie Demaistre qui arpente la promenade des Anglais dans la scène d’ouverture de La baie des Anges en 1963, que par sa présence aux plus grands événements cinématographiques : Festival du Film Italien à Nice en 1985, gala du Monaco Dance Forum en 2002 ou encore de nombreuses éditions du Festival de Cannes où elle reçoit le prix d’interprétation féminine en 1960 pour le film Moderato cantabile.