samedi 25 mars 2023

La cité du temps – de l’alpha à Omega

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Tout au long de son histoire, la manufacture Omega a porté une très grande attention au développement de produits innovants, technologiquement irréprochables et respectueux de la tradition horlogère. Aujourd’hui, la Cité du Temps, en lui offrant les moyens de célébrer cette riche aventure à travers son incroyable patrimoine, lui permet de s’inscrire avec force dans le futur. Découverte d’un parcours initiatique.

L’histoire d’Omega est multiple et riche d’exploits souvent mal connus, même des amateurs. Lorsque la société en nom collectif Louis Brandt & Fils, fondée en 1848, a mis au point le calibre de prestige de 19 lignes baptisé Omega en 1894, personne ne savait alors quelle incidence ce produit allait avoir sur l’entreprise qui l’avait créé et sur le monde qui l’environnait. Une chose est certaine et les dates ne sauraient mentir, ce mouvement extraordinaire dont le nom a fini par se confondre avec celui de l’entreprise, était lancé l’année même où le Baron Pierre de Coubertin fondait, à la Sorbonne, le Comité international olympique et marquait le véritable début d’une aventure qui s’écrit aujourd’hui encore au quotidien de tous les propriétaires de montres Omega.

Un musée vivant

Pour découvrir à cœur l’histoire de cette maison, il faut faire un saut à Bienne, en Suisse où cette saga est racontée à travers une multitude d’objets et de garde-temps magistralement mis en scène dans une muséographie vivante où didactique rime avec expériences immersives. Initialement ouvert en 1984, le musée Omega est le plus ancien retraçant l’aventure d’une seule marque. Il a été intégralement rénové en 2010 et les objets y étant présentés ont largement été restaurés. La visite commence dans la salle de réception où est présenté l’établi de Luis Brandt, le fondateur d’Omega. Pour célébrer la raison d’être de la marque, le premier espace présente environ 150 mouvements significatifs parmi les 3000 calibres différents fabriqués depuis les origines. De tous, le plus important est celui qui, créé en 1894 et lancé deux ans plus tard, a finalement donné son nom à l’entreprise. Attaché à son patrimoine, le musée est aussi le cœur d’un centre de restauration de pièces historiques où tous les instruments lui étant confiés peuvent être remis en état. Ensuite, les visiteurs croisent des pièces testimoniales portées par des personnes célèbres allant du président Kennedy à des chefs d’états importants. Mais les parties les plus signifiantes sont celles où l’histoire de la marque se confond avec celle de l’humanité. Dans le musée, sont présentés les principaux équipements utilisés par Omega pour chronométrer les événements sportifs de classe mondiale, dont 26 Jeux Olympiques depuis 1932.

Les grands espaces comme terrains de jeu

Mais le cœur de ce lieu de mémoire gravite aussi autour de l’aventure spatiale à laquelle a largement participé la marque. Le Chronogaphe Speedmaster Professional Moonwatch qualifié pour chacun des vols spatiaux habités de la NASA en 1965, fait toujours partie de l’équipement standard des astronautes de la NASA. Pour les inconditionnels, ce musée est un sanctuaire car il comprend des pièces ayant participé aux six missions lunaires et il présente également des objets liés aux vols spatiaux habités, notamment une partie d’un bureau utilisé au centre de contrôle de la mission à Houston. En entrant dans la deuxième section de la grande salle, le visiteur passe devant une sculpture en bronze de Salvador Dali, “La Prémonition des tiroirs”. Ce lieu présente les montres de la famille Constellation, une ligne lancée en 1952 et toujours d’actualité de nos jours. Dans une autre partie du hall sont exposées les références Seamaster, du nom de la première des quatre collections qui constituent aujourd’hui la famille des montres de la marque. Introduite en 1948, cette ligne était à l’origine une pièce citadine-chic qui, au fil des ans a gagné en sportivité pour, finalement, s’imposer dans le marché comme la référence par excellence de la montre de plongée.

L’heure en grand écran

Dans ce musée, Omega fait son cinéma et expose les pièces ayant joué un rôle important dans les scénarios de longs métrages du 7ème art. Les vitrines présentent ainsi les montres réelles portées dans des films tels que Sept ans au Tibet, La Guerre des Mondes, Apollo 13 et, bien sûr, tous les films de James Bond depuis Golden Eye en 1995.

En quittant la grande salle et en repassant par la zone de réception, les visiteurs terminent leur visite par un passage dans un espace où sont présentées une sélection des montres de la collection actuelle. Et parce qu’il a semblé essentiel à la direction de souligner son originalité technique, ce parcours initiatique se termine par une présentation de l’échappement Co-Axial, un organe de régulation original qu’Omega emploie aujourd’hui dans ses modèles de référence. Pour l’expliquer au public et lui faire comprendre ses points forts et son originalité, une maquette de grande taille trône au cœur de l’espace de visite. Didactique et immersive, cette exposition à voir lors d’un passage en Suisse est riche d’enseignements et permet de mieux appréhender le riche héritage de cette entreprise dont la plupart des amateurs ne connaissent que la Speedmaster ayant rejoint la lune aux poignets des astronautes Neil Armstrong et Buzz Aldrin et la Seamaster 300 de James Bond, le plus célèbre des espions 

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